Les prémices du départ…
Tout à commencé en 2018 quand j’ai décidé de participer aux journées Québec qui se déroulaient 2 fois par an sur Paris, cela était pour moi la meilleure façon de pouvoir rencontrer les différents employeurs Canadiens et ainsi échanger sur nos envies d’expatriations en réalisant des entretiens individuels qui me permettrais de pouvoir espérer un contrat d’embauche pour que nous puissions vivre l’aventure Canadienne.
Il n’est pas aisé de préparer tout ces entretiens, sa venue sur Paris depuis Aix-en-Provence et de formaliser les CVs au format Canadien pour ne pas être recalé ou tout simplement pas sélectionné pour passer les entretiens.
De nombreuses Entreprises font le déplacement, comme Desjardins, CGI, Alten, LGS (IBM)… et c’était intéressant de voir qu’il y avait des offres d’emplois dans ma branche (informatique et *réseautique).
Il faut au préalable s’inscrire sur le site (https://www.quebec.ca/entreprises-et-travailleurs-autonomes/administrer-gerer/embauche-gestion-personnel/recruter/embaucher-immigrant/recruter-etranger), et demander des entrevues en postulant sur les offres avant d’être convoqué par les employeurs qui préciseront le jour et l’heure de l’entrevue.
Le lieu et l’adresse sont communiquées ultérieurement et au dernier moment. (Cela s’est passé de cette manière pour ma part).
Une fois le jour J, les entrevus se déroulent le matin pour toutes les personnes qui ont été convoquées et l’après-midi seulement ouvert à tous pour rencontrer d’autres Employeurs qui ne vous ont pas convoqué ou qu’aucune offre ne correspondait à votre profil. Il faut bien se préparer pour cette étape car elle est déterminante pour la suite du processus qui peut aller relativement vite une fois les étapes franchies. En effet, il faut autant préparer son entretien en Français qu’en Anglais suivant l’Employeur afin de pouvoir à la fois démontrer ses capacités et son élocution à l’oral et valider son adaptation dans un contexte international ou l’on doit parler Anglais.
Les entretiens passent très vites, environ 20mn, pour lesquels on déroule les diplômes obtenus, les expériences et les missions réalisées, puis cela débouche sur des questions personnelles, sur les motivations, la volonté de s’expatrier, de changer de vie et de pays.
Une fois les entretiens terminés et l’ensemble des CV distribués, l’étape suivante si les employeurs ont été conquis par vos compétences et vos expériences, est de faire un entretien visioconférence pour échanger avec d’autres membres de l’Entreprise, pour ma part ce fut avec un chef d’équipe et un autre conseiller en architecture. Une multitude de questions pour connaitre la nature de l’expatriation, vos motivations, vos expériences et d’autres aspects de votre profil.



Si les échanges se sont bien déroulés alors vous recevrez des offres d’emplois avec les conditions, le salaire $CAD ainsi que les modalités liées à la mutuelle employeur ou tout autre option à prendre en considération lors de votre choix. Pour ma part j’ai pu obtenir 4 promesses d’embauches dont 2 à Québec. Les décisions sont relativement rapides, cependant, il faut s’armer de patience pour les étapes suivantes…
La partie administrative est très lourde, en effet, l’immigration et l’expatriation demande une préparation minutieuse et organisée pour rassembler tous les papiers nécessaires au bon déroulement de la préparation de votre permis fermé. Vous devez vous munir de multiples documents personnels, allant des diplômes, aux relevés scolaires, en passant par les bulletins de salaires et les contrats de travail.
Listes des documents qui m’ont été demandés lors de notre expatriation :
- Evaluation préliminaire
- Enquête de sécurité
- Diplômes
- Relevés de notes
- Niveau linguisitque
- Données biométriques
- Autorisation de voyage électronique (AVE)
- Historique et démarche d’immigration au Canada
- Passeport
- CV à jour
- Attestation de travail
- Résultat d’évaluation des tests de français ou d’anglais
Préparatifs avant le départ…
Il faut se rendre à l’évidence, entre le moment ou vous obtenez vos promesses d’embauches et le moment ou vous allez avoir l’autorisation pour venir sur le sol Canadien, il va se passer presque 6 mois (dans notre cas les offres ont été reçues en décembre et nous sommes arrivés en juin).
Vous devrez vous armer de patience et relancer parfois pour échanger avec votre futur employeur et l’administration afin d’avoir un statut d’avancement. Cela reste un moment stressant car il y a des semaines d’incertitudes et de doutes qui s’installent tout au long du processus.
En parallèle, vous devrez préparer votre départ que ce soit auprès de votre employeur actuel, de votre propriétaire (si vous êtes locataire) ou des organismes (sécurité sociale, EDF, assurance, forfaits téléphoniques, abonnements divers…).
De même les préparatifs pour le déménagement sont nombreux, il faut pouvoir s’occuper de vendre ce dont vous souhaitez ne plus conserver sur l’ensemble des plateformes (La plateforme Tomoveout m’aurait aidé à mettre à disposition d’autres expatriés de retour en France les biens et objets que je ne souhaitais plus conserver), de faire du tri, des dons voir du stockage. Certains prévoient de faire appels à des sociétés spécialisées dans le transport via container pour affréter des objets ou véhicules.
Si vous êtes locataire, prévoir par rapport à votre bail et dans la durée du préavis, une lettre de résiliation afin de pouvoir avertir le propriétaire et être en règle avec la loi.
Arrivée sur le sol Canadien, direction Montréal…
Nous sommes arrivées à l’aéroport de Montréal tard avec nos 2 enfants mais nous avions la compagnie « Fleur de Lys » qui nous attendait pour venir nous récupérer et nous emmener dans notre logement temporaire.
Une fois la douane et la sécurité validée, il faut s’armer de patience pour obtenir la validation et payer les frais pour les permis de travail temporaires.
La société de relocation a pu nous accompagner tard dans la nuit afin que l’on puisse se reposer après avoir passé quelques heures à l’aéroport. Nous étions finalement arrivé au bout de nos peines et les différentes étapes pour gravir les marches ont été stressantes et éprouvantes.
Nous étions situés proche du secteur de petite Italie ou nous avions trouvé un 4 1/2* sur Airbnb pour une durée de 3 semaines le temps de se poser, de découvrir le secteur, de se faire accompagner pour visiter les différents recoins de la ville, voir les transports en commun (STM) et se rendre aux différents rendez-vous les jours suivants afin d’obtenir le NAS (Numéro d’assurance social) indispensable pour tout immigrant ou personne vivant sur le sol Canadien (à ne pas divulguer), ainsi qu’à la SAAQ (Société de l’assurance automobile du Québec) pour obtenir le permis de conduire.
Il a été nécessaire de se familiariser avec les coutumes locales, comme nous sommes arrivées proche de la période estivale, il a été plus aisé de s’acclimater pour voir les écoles*, les lignes de bus ou métro à prendre pour évaluer les trajets aller-retour, de prendre conscience de la difficulté des logements, des locations de biens sur l’île de Montréal de part des prix de plus en plus élevés et la période du 1er Juillet ou tous les déménagements se réalisent majoritairement car c’est des baux qui se terminent à cette date. Cela prend une grande place dans la préparation et dans les choix que l’on souhaite faire pour se poser et commencer sa préparation d’intégration.
Nous avons eu des difficultés avec la réalité du marché Québécois pour obtenir un logement car il faut savoir que sans crédit réalisé préalablement et sans côte de crédit, il est difficile de louer un bien auprès d’un propriétaire, quand on arrive nous n’avons pas connaissance de ces informations et cela nous a marqué car auprès des institutions et des banques nous sommes inexistants pour éventuellement réaliser plus tard un crédit immobilier. Tous ces changements de paradigme pour lesquels nous n’avons pas les éléments de réponses directs, nous contraignent à douter et à repenser notre rapport à la consommation.
Dans notre cas nous avions fait le choix de prendre un 5 1/2 dans le secteur de Beaubien/la petite patrie, un lieu très charmant et vivant entouré de parcs et de commerces. Cependant, les prix sont très élevés et parfois hors de prix, et il fallait prendre en considération plusieurs paramètres dont les frais de mise en service HydroQuébec, l’assurance maison, les forfaits téléphoniques et bien évidemment se meubler et s’équiper, chose qui a été pour nous compliqué notamment pour naviguer sur les plateformes comme Kijiji ou encore le marketplace afin de trouver des vendeurs qui répondent et qui soient disponibles. (Cela nous a démontré la difficulté de trouver des biens et de trouver des personnes de confiances qui pourraient nous faciliter notre emménagement).
Il faut souligner les pratiques illégales de certains propriétaires qui demandent 2 ou 3 mois de loyers en avance pour les nouveaux immigrants car sans garantie il est difficile de louer un logement, alors il faut penser à tous ces frais annexes non prévus qui augmentent significativement la facture sans compter les retraits de cotisation de retraite sur votre salaire qui peuvent faire diminuer rapidement vos capacités.






Notre expérience personnelle…
Je pense qu’il faut plus d’1 à 2 ans pour trouver un début d’équilibre sur les habitudes de vies, les tips pour comprendre les rouages, les codes envers les Québécois sur la façon de vivre.
Tout peut être déstabilisant car on va tout comparer indéniablement avec la France, la façon de travailler, de parler, de s’exprimer, on n’est très rapidement confronté à la réalité et notre seul repère c’est notre pays d’origine.
Cela peut être un inconvénient, car il faut pouvoir partager, communiquer continuellement avec notre entourage, les collègues de boulot, les voisins, les autres expatriés qui ont vécu la même situation en venant ici pour travailler et évoluer dans cette société. Certaines choses ne sont pas faciles notamment se faire des amis rapidement, ici les relations sont distantes et difficiles à sceller car cela prend du temps et parfois on se tourne pour la plupart d’entre nous vers d’autres expatriés car les habitudes de vies, la langue qui malgré son rapprochement dans certains mots ne veulent pas forcément signifier la même chose comme ca a été le cas lors de notre arrivée dans un logement, les voisins nous ont dit à plusieurs reprises : « Bienvenue » et nous répondions : « merci pour votre accueil » et de nouveau : « Bienvenue », qui a finalement pour signification « De rien ». Faire des blagues Françaises peut parfois aussi être mal perçues car le dialecte n’est pas le même. Il y a comme un sentiment de frustration parfois.
Les habitudes du week-end sont différentes car souvent les Québécois vont au chalet pour profiter en famille et sortir de la ville, on apprend vite qu’ils ont des maisons secondaires ailleurs pour passer du bon temps.
Pour le sport, il y a le hockey sur glace très apprécié mais aussi le soccer et le basket, dans tous les cas il faut aimer les sports d’hiver car la majorité du temps les parcs deviennent des patinoires géantes ou des terrains de glissades l’hiver pour les enfants. Cette partie de l’année est longue et rude et il faut se forcer à sortir et découvrir d’autres facettes de la ville.
Une partie souterraine de Montréal avec ses commerces et ses restaurants permet de profiter au chaud sous la ville, souvent nous nous rendions au complexe Desjardins ou il y a des évènements intérieurs. On retrouve également des festivités et la cueillette des pommes restera une activité des plus intéressantes pour nous avec les enfants et des amis rencontrés sur Montréal.
Les parcs nationaux sont pour bon nombre très beaux et on a eu la chance d’en faire quelques uns avec des rencontres magiques de baleines à bosses ou rorquals. Des moments inoubliables avec les enfants pour contempler ces mammifères marins. Les paysages lors de l’été indien sont tout simplement magnifiques notamment les couleurs des arbres et des feuilles qui donnent un ton et un dégradé de jaune, orangé à couper le souffle.
Nous n’avions pas de voiture à Montréal, nous avons utilisé « Communauto » la plupart du temps pour les trajets court (école, faire les courses…) et la location de voiture plus longue durée pour les long week-end afin de profiter pleinement. Cela valait le coup par rapport à notre usage et d’éviter les frais d’entretiens car les voitures sont mises à rudes épreuves avec l’hiver et le changement de température brutale. L’aspect pratique est que l’on trouve des voitures à proximité des grands axes en mode Flex ou dans des endroits fixes ou il faut ramener le véhicule au même endroit.
Concernant la nourriture, c’est délicat car on a du mal à tout trouver mais avec certains marchés et commerces « Organic », on peut quand même faire des plats corrects et trouver des boulangeries avec du bon pain et de belles viennoiseries. Il y a des grands commerces également comme Walmart, Provigo, Super C, IGA… si vous préférez acheter en plus grande quantité.
Les écoles, les lieux à visiter et bien se préparer pour l’hiver…
Une des choses les plus importantes avant de penser à son arrivée au Canada est sans aucun doute l’école, en effet, il est très important de trouver et de préparer les inscriptions en amont, de contacter suivant vos désirs, les écoles internationales ou privées ou au contraire se tourner vers le public.
Pour notre fille, sa rentrée au CP ou plutôt ici à Montréal la 1ère année s’est faite dans l’école des premières lettres (5210 Rue Waverly, Montréal, QC H2T 2M6, Canada) dans le quartier de Mile End, qui est vraiment super et très bien organisée avec un enseignement de qualité. Nous avions apprécié son cadre, son organisation, l’ensemble du personnel très à l’écoute et disponible. Ce fut un coup de cœur pour notre fille et pour nous un endroit charmant avec un aspect multiculturel d’enfants de tout horizon afin que notre fille puisse s’épanouir.
Autre point positif, la tenue vestimentaire, c’est la première fois que notre fille portait un uniforme que ce soit une jupe, une robe ou un pantalon avec l’écusson de l’école, cela permettait de ne pas se démarquer avec les autres enfants, avec un pieds d’égalité dans leur apprentissage et leur évolution au sein des autres enfants sans pour autant se moquer ou se comparer de la tête au pieds…
L’erreur que l’on fait souvent est de ne pas mesurer la distance entre son logement et l’école de ses enfants, même si à Montréal les transports sont pas mal développés, il faut prendre en compte les trajets aller-retour surtout sans voiture. Nous étions à Beaubien et le trajet pour aller à l’école (Bus + métro) était environ de 40mn, quand l’hiver arrive avec des bourrasques de neige, la difficulté se fait encore plus ressentir notamment lors de l’attente aux arrêts de bus.
En parlant de neige, il faut prévoir son accoutrement, entre plusieurs couches de vêtements, plusieurs paires de chaussettes, les mitaines et le bonnet, il ne faut rien négliger. La course du matin pour préparer les enfants, la lunch box (obligatoire pour les enfants afin de dîner le midi), le traineau ou la luge avec siège permettant de tracter et tirer vos enfants (pratique lorsque vous devez les récupérer). Si vous avez une voiture, on voit quotidiennement les voisins et les habitants déneiger pour sortir les « chars » de leur place.
Le ressenti est un phénomène qui était nouveau pour nous, surtout avec des températures très basses entre -10 et -25 degrés. Il faut continuellement regarder la météo pour voir ses valeurs de références avec le ressenti car lors de vos balades si vous n’êtes pas suffisamment habillés, cela vous coutera des doigts ou des jambes congelées. Il m’est arrivé de ne plus sentir mes cuisses quand je regardais immobile mes enfants glisser avec leurs luges.
Je recommande aussi pour les nouveaux arrivants si vous aimez la seconde main, les magasins « Renaissance » (https://renaissancequebec.ca/fr/) qui sont un centre de dons pour les vêtements et objets usagés, nous y avons fait plusieurs fois des achats pour s’équiper à petit prix pour nos filles. (nous sommes allés sur celui de Rosemont).
D’ailleurs pour les chaussures d’hiver et les blousons, nous avons anticipé cela lorsque nous sommes allés visiter rue Saint-Hubert, il y a une multitude de boutiques pour magasiner.
Nous avons apprécié les nombreux parcs environnant autant Mont-Royal avec sa vue extraordinaire, ces arbres (érables), les écureuils qui foisonnent, mais aussi le parc Beaubien, le jardin botanique et le biodôme de Montréal, le parc Jarry ou encore le parc Frédéric-Back. Il y a de quoi faire pour le sport, se balader, découvrir les quartiers de Montréal et profiter sur une terrasse de café ou simplement faire un pique-nique en famille.
Je conseille de visiter le parc Oméga (https://www.parcomega.ca/) avec sa multitude d’animaux en plein air, qui permet de parcourir en voiture sur 12km ce gigantesque endroit idéal avec des enfants pour donner à manger, découvrir des espèces, les voir évoluer en meute pour les loups et profiter d’une belle journée.
Il y a également les parcs nationaux qu’il faut impérativement visiter, nous avons eu la chance de faire celui de la Gaspésie du Mont-Mégantic, du Mont-Tremblant, de la Mauricie, de Frontenac, de la Jacques-Cartier et du Bic. Vous devez également faire le trajet vers Ottawa, Toronto, mais aussi vers les chutes du Niagara à la jointure avec les Etats-Unis pour admirer les fameuses chutes d’eau d’une splendeur à couper le souffle.









Bilan et recommandations…
Je pense que nous avons passé trois années avec des hauts et des bas et des émotions très intenses. La préparation pour s’expatriée doit être réfléchie et murie tout au long du processus, ce n’est pas une décision à prendre à la légère, elle doit être prise en tout état de cause, rien n’est acquis et chaque étape est de votre ressort pour arriver à votre but.
Je pense que beaucoup de personnes négligent les aspects financiers, le logement, le coût de la vie, les différences de culture et de société, les codes sont différents au Canada ou ailleurs dans le monde, il faut les appréhender et les comprendre pour s’adapter au mieux même si dans le fond on garde ses valeurs et ses principes, il faut pouvoir naviguer et s’épanouir. On restera toujours dans une quête du bien être pour soi et sa famille.
Les pratiques professionnelles peuvent frustrer également certains car il y a des méthodes et des façon de travailler différentes, il faut pouvoir s’adapter et prendre du recul. Souvent il faut s’armer de patience pour arriver au but rechercher et faire des concessions afin que les situations puissent rester positives.
Je pense que pour les futurs expatriés en quête de nouveaux horizons, je conseillerai de bien préparer en amont son départ, de faire potentiellement un voyage pour découvrir le pays, la ville dans laquelle on souhaite s’installer. Il y a souvent un sentiment de bonheur et de découverte les premiers temps qui nous habite du départ, de l’arrivée et les premières semaines car tout est nouveau. L’être humain a souvent besoin de ce sentiment de renouveau avec de l’adrénaline afin de se challenger et se construire dans cette nouvelle étape. Cela semble anodin, mais ces étapes de vies sont pour moi un tremplin à sa construction et à la découverte de soi même, ce questionner et se dépasser pour s’adapter.
Il faut vivre l’expérience, chacune d’elle est unique, en solo ou en famille, les choses sont un aléa de diverses situations qui feront de votre aventure une étape de vie qui vous conduiront à vivre ce moment et à l’apprécié pour soit y rester soit rentrer auprès des siens.
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