Meubler son nouveau chez-soi à l’étranger, entre casse tête et désorientation : astuces, budgets et réalités terrain

2025

Se meubler à l'étranger...

S’expatrier, ce n’est pas seulement changer de pays — c’est aussi réinventer son chez-soi, parfois à partir de rien. Entre les contraintes logistiques d’un déménagement international, les différences culturelles en matière d’habitat et la volonté de ne pas exploser son budget, meubler son nouveau logement à l’étranger peut vite devenir un casse-tête… ou une aventure créative passionnante. Dans cet article, on passe en revue les meilleures stratégies pour s’installer intelligemment, en comparant les réalités terrain de plusieurs destinations et en s’appuyant sur l’expérience concrète de la communauté expatriée.

1. Déménager ou tout racheter sur place : le grand dilemme

Les coûts d’un déménagement international

Transporter ses meubles à l’autre bout du monde peut coûter une fortune. En moyenne :

  • Europe → Amérique du Nord : 6 000 à 12 000 €

  • Europe → Asie : 7 000 à 15 000 €

  • Europe → Moyen-Orient : 4 000 à 8 000 €

Et ce, sans garantie de tout retrouver en bon état ou à temps.

Témoignage : « J’ai payé 9 000 € pour déménager mon mobilier de Lyon à Montréal… et au final, j’aurais pu tout revendre et tout racheter pour deux fois moins cher. » — Julien, expat IT.

Quand vaut-il mieux racheter sur place ?

  • Si tu pars pour plus de 6 mois

  • Si ton logement est déjà partiellement équipé

  • Si tu n’as pas de meubles de grande valeur ou sentimentaux

Solution hybride : revendre une partie avant le départ (via des plateformes comme Tomoveout) et ne garder que les essentiels (livres, déco perso, équipements de travail).

2. Quelles sont les options pour s’équiper malin dans son pays d’accueil ?

A. Acheter du neuf (meubles d’entrée de gamme)

Les grandes enseignes internationales (IKEA, JYSK, Conforama, etc.) sont présentes dans de nombreux pays. Avantages :

  • Prix fixes

  • Livraison

  • Design standardisé

Mais attention : dans certains pays, les prix sont beaucoup plus élevés que dans l’Hexagone (par exemple au Canada, en Asie ou aux Émirats).

Exemple : une table basse IKEA à 59 € en France peut coûter 110 $CAD à Montréal.

B. Le marché de l’occasion local

L’option préférée des expatriés futés. On y trouve :

  • Des meubles déjà montés

  • Des prix cassés

  • Des objets avec du caractère

Sources locales selon les villes :

  • Montréal : Facebook Marketplace, Kijiji, groupes d’expats

  • Dubaï : Dubizzle, groupes WhatsApp, Tomoveout

  • Lisbonne : OLX, groupes “Français à Lisbonne”, Tomoveout

  • Bangkok : Craigslist, Baht&Sold, groupes Facebook “Expats Buy/Sell”

  • Berlin : eBay Kleinanzeigen, groupes Telegram locaux

C. Le don / recyclage / troc entre expatriés

Certains quittent le pays juste quand d’autres arrivent. C’est là que Tomoveout prend tout son sens : cette plateforme facilite l’échange (vente, don ou rachat) de meubles, électroménager et objets du quotidien entre expatriés, sans intermédiaires ni prise de tête.

Témoignage : « J’ai récupéré un lit, un frigo et une table pour moins de 300 € à Bangkok grâce à une famille française qui repartait. Tomoveout est devenu mon réflexe numéro 1 à chaque déménagement. » — Chloé, nomade digitale.

3. Comparatif : coûts moyens pour meubler un studio ou un 2 pièces dans 5 villes

VilleMeubles neufs (entrée de gamme)Seconde main / revente locale
Montréal 🇨🇦2 500 – 3 500 €800 – 1 200 €
Lisbonne 🇵🇹1 800 – 2 500 €600 – 1 000 €
Dubaï 🇦🇪3 000 – 4 500 €1 000 – 1 500 €
Bangkok 🇹🇭1 500 – 2 000 €400 – 700 €
Berlin 🇩🇪2 000 – 3 000 €700 – 1 200 €

À noter : ces montants n’incluent pas l’électroménager si non fourni (frigo, lave-linge, etc.)

4. Bonnes pratiques pour ne pas se ruiner

  • Lister ses vrais besoins avant d’acheter

  • Visiter le logement avant de commander quoi que ce soit

  • Prioriser le fonctionnel (matelas, table, chaises) et temporiser le reste

  • Penser aux objets “communs” (aspirateur, fer à repasser, vaisselle) que d’autres revendent à petit prix

  • Ne pas sous-estimer les “petits achats” qui s’accumulent vite (rideaux, tapis, luminaires…)

5. Penser au “re”déménagement dès l’installation

Ce que tu achètes aujourd’hui, tu devras peut-être le revendre demain. D’où l’intérêt :

  • D’acheter peu, mais bien (valeur de revente)

  • De garder photos, factures et notice de montage

  • D’utiliser Tomoveout pour planifier une revente progressive avant ton départ

Astuce : en postant tes meubles 1 à 2 mois avant ton déménagement, tu touches les nouveaux arrivants pile au bon moment !

Conclusion

Meubler son logement à l’étranger, c’est un savant mélange de bon sens, de débrouille et de connaissance du terrain. En évitant de tout déménager à prix d’or, en profitant des opportunités locales et en s’appuyant sur les plateformes d’expatriés comme Tomoveout, on peut gagner du temps, de l’argent… et même créer du lien humain dès les premiers jours.

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